L’équipe du GRAL est heureuse d’annoncer la parution aux Editions du Collège de France de l’ouvrage « Les arts de la mémoire et les images mentales », dirigé par Alain Berthoz et John Scheid.
Étiquette : Alain Berthoz
Colloque « La fonction prophétique. Intuition, anticipation, narration » (organisé par Emmanuelle Danblon)
L’équipe du GRAL est heureuse d’annoncer le colloque « La fonction prophétique. Intuition, anticipation, narration » organisé par Emmanuelle Danblon, chercheuse invitée à l’IEA de Paris. Cet événement se tiendra à Paris les 5 et 6 novembre prochains.
Présentation:
La fonction prophétique du langage, connue dans l’antiquité et perdue aujourd’hui, fait intervenir un éventail de facultés humaines (perception, intuition, compréhension, formulation, anticipation, transmission) qui ensemble rappellent la mission de la fonction testimoniale. Le défi consiste à éclairer ces deux figures de l’activité humaine l’une par l’autre, celle du prophète et celle du témoin. Loin de se concentrer sur la question religieuse (divination, inspiration), il s’agira d’explorer la fonction rhétorique de celui qui vient porter témoignage devant le monde d’un événement qu’il a lui même vécu directement, par les sens, et qui est ensuite investi de la responsabilité de délivrer un message à la communauté. Plus l’événement présente un caractère inattendu pour les sens, invraisemblable pour la raison et ineffable pour la parole, plus la fonction testimoniale et prophétique sera mise au défi. La disparition prochaine des derniers témoins de camps d’extermination nous engage à une meilleure compréhension de la fonction prophétique/testimoniale. Nous laissons de côté la dimension politique, historique et philosophique pour nous concentrer sur la question cognitive, linguistique et rhétorique de ce nouveau défi pour la connaissance et la société.
1) Comment perçoit-on un événement (sensations, intuitions, émotions) ?
2) Comment comprend-on la portée d’un événement (jugement, anticipation) ?
3) Comment formule-t-on un événement (choix des formules et genres de discours) ?
4) Comment reçoit-on un événement (à quelles conditions l’imaginaire et les institutions de notre société sont-elles en mesure de s’emparer du message du acheter cialis pas cher témoin/prophète pour le bien commun ?)
Intervenants:
Sylvie Barnay (Université de Lorraine) : « Le prophète, interprète de l’histoire : quelques perspectives de recherche »
Alain Berthoz (Collège de France) : « Perception, anticipation et prédiction. Le point de vue des neurosciences. »
Pierre Gibert (Centre Sèvres) : « Témoignage et prophétie. Retour sur le vocabulaire biblique »
Roland Jouvent (Université Pierre et Marie Curie) : « Du témoin prophète pour le bien commun. Comment faire de la réalité un plaisir psychique ? »
Alain Rabatel (Université Lyon 1) : « Témoignage et prophétie. Ressemblances et différences dans la fonction narrative ».
Michaël de Saint-Cheron : « Levinas, témoin ou prophète de notre temps ? »
Armin Schnider (Université de Genève) : « Discernement entre fantasme et réalité ».
Emmanuelle Danblon (Université libre de Bruxelles) « La fonction prophétique. Pour repenser le témoignage aujourd’hui »
Informations pratiques:
Dates: jeudi 5 et vendredi 6 novembre 2015 (de 14h à 18h)
Lieu: IEA de Paris
Hôtel de Lauzun, Île Saint-Louis
17 quai d’Anjou
75004 Paris
Programme du Colloque en rhétorique : « Le fragile et le flou » (ULB, 3-5 avril 2014)
L’équipe du GRAL est heureuse de diffuser le programme du Colloque international en rhétorique qui se tiendra du 3 au 5 avril 2014 à la Maison des Arts de l’ULB sous le titre : “Le fragile et le flou. Apprivoiser la précarité : un art rhétorique”.
Présentation de l’événement : Sous le titre « Le fragile et le flou. Apprivoiser la précarité : un art rhétorique », cette rencontre répond au désir de rendre hommage (au moins en creux) à un penseur original, un passeur, un précurseur même, bref, un maître, dont le nom n’évoque, aujourd’hui, plus grand-chose à personne (ou presque) : Eugène Dupréel (1879-1967). Plus exactement, il s’agit de mettre l’accent et d’explorer l’un des aspects originaux de sa pensée : l’idée ou principe de précarité dont la valeur est, pour lui, aussi bien technique que logique et épistémologique.
Précarité, le terme a de quoi surprendre. Il charrie, dans nos imaginaires collectifs, un monde trouble de représentations négatives ou dévalorisées. La précarité fait signe vers un manque, une menace, un risque. En elle, se logent, tout ensemble, flou, discontinuité, faiblesse. Autant de propriétés qui demeurent en porte-à-faux avec l’idéal de sécurité, de certitude et de transparence défendu, notamment, par les sociétés modernes. En somme, il ne fait pas bon être précaire. Plus précisément, il ne fait pas bon rester précaire. Au mieux, peut-il s’agir d’un état transitoire, d’un entre-deux (entre un vide et un plein), d’une voie d’accès à la stabilité.
Aussi, le présent colloque propose-t-il de mettre au défi nos réflexes sociaux et nos tropismes intellectuels ; il invite à une conversion du regard, à un changement radical de point de vue. Le but est d’éclairer les mécanismes de la précarité, de mieux comprendre le supplément qu’il peut y avoir à la reconnaître ou à l’insuffler, le prix particulier, supérieur qu’elle confère aux valeurs, aux arguments, aux notions (philosophiques, juridiques), aux choix, etc. Bref, dans quelle mesure, en quel sens et à quelles fins, un « moins » pourrait-il représenter un « plus » ? L’ambition est là : repenser l’articulation, la logique du lien entre force et faiblesse, plein et vide, ordre et désordre, rigueur et souplesse, apparences et réalité, pluralisme (des valeurs) et rationalité (des décisions). Le projet vise donc à réfléchir la valeur même (valeur pleine et forte) de la précarité, le surcroît d’efficacité qu’elle apporte, le recours pratique que peut représenter ce « manque » (ce moins) d’assurance et de contrôle – ou, mieux, cette chance de n’être pas assuré.
Disons-le sans détours, la rhétorique, domaine du plausible, du probable, du crédible, du flou, de l’ambigu, de l’indéterminé, du pluriel, de l’à peu près… est un monde traversé par la précarité. Un monde ouvert aux possibles et au doute, où il faut sans cesse (apprendre à) naviguer à vue. Après tout, la rhétorique n’est-elle pas un art qui consiste précisément à déclore le monde, à l’ouvrir ? Son horizon véritable n’est-il pas d’assouplir l’esprit, d’aider à pratiquer, à expérimenter notre précarité même, sans pour autant l’absolutiser, mais en l’assumant et en cherchant d’une certaine manière à l’apprivoiser ?
Finalement, notre visée principale reste de questionner les bénéfices de la parole rhétorique, ceux de sa pratique et de son expérience collective, tout en ayant dans l’idée de remettre le plein exercice de l’antique discipline au cœur du politique (au sens fort du terme) et de la citoyenneté.
Dates de la manifestation : 3-5 avril 2014
Lieu : Université Libre de Bruxelles – Maison des Arts
Email de contact : colloqueprecarite@gmail.com
Cet événement scientifique a reçu le soutien financier du F.R.S.-FNRS, du Centre de recherche en linguistique LaDisco, de la Faculté de Philosophie et Lettres de l’ULB, et de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Liste des conférenciers invités
– Marc ANGENOT (Univ. McGill)
– Sémir BADIR (U. de Liège)
– Alain BERTHOZ (Collège de France)
– Michel BRIAND (U. de Poitiers)
– Pierre CHIRON (U. de Paris-Est)
– Emmanuelle DANBLON (ULB, GRAL)
– Manfred KRAUS (Université de Tübingen)
– Salvatore DI PIAZZA (U. de Palerme & ULB, GRAL)
– Sebastiano VECCHIO (U. de Catane)
Personne responsable : Loïc NICOLAS – loic.nicolas@ulb.ac.be
Appel à communications – Colloque en rhétorique, 3-5 avril 2014 – « Le fragile et le flou »
L’équipe du GRAL est heureuse d’annoncer l’organisation d’un Colloque international en rhétorique du 3 au 5 avril 2014 à l’ULB. Cette manifestation a pour titre « Le fragile et le flou. Apprivoiser la précarité : un art rhétorique ». Nous vous invitons à consulter l’espace dédié sur le présent site.
Présentation de l’événement : Sous le titre « Le fragile et le flou. Apprivoiser la précarité : un art rhétorique », cette rencontre répond au désir de rendre hommage (au moins en creux) à un penseur original, un passeur, un précurseur même, bref, un maître, dont le nom n’évoque, aujourd’hui, plus grand-chose à personne (ou presque) : Eugène Dupréel (1879-1967). Plus exactement, il s’agit de mettre l’accent et d’explorer l’un des aspects originaux de sa pensée : l’idée ou principe de précarité dont la valeur est, pour lui, aussi bien technique que logique et épistémologique.
Précarité, le terme a de quoi surprendre. Il charrie, dans nos imaginaires collectifs, un monde trouble de représentations négatives ou dévalorisées. La précarité fait signe vers un manque, une menace, un risque. En elle, se logent, tout ensemble, flou, discontinuité, faiblesse. Autant de propriétés qui demeurent en porte-à-faux avec l’idéal de sécurité, de certitude et de transparence défendu, notamment, par les sociétés modernes. En somme, il ne fait pas bon être précaire. Plus précisément, il ne fait pas bon rester précaire. Au mieux, peut-il s’agir d’un état transitoire, d’un entre-deux (entre un vide et un plein), d’une voie d’accès à la stabilité.
Aussi, le présent colloque propose-t-il de mettre au défi nos réflexes sociaux et nos tropismes intellectuels ; il invite à une conversion du regard, à un changement radical de point de vue. Le but est d’éclairer les mécanismes de la précarité, de mieux comprendre le supplément qu’il peut y avoir à la reconnaître ou à l’insuffler, le prix particulier, supérieur qu’elle confère aux valeurs, aux arguments, aux notions (philosophiques, juridiques), aux choix, etc. Bref, dans quelle mesure, en quel sens et à quelles fins, un « moins » pourrait-il représenter un « plus » ? L’ambition est là : repenser l’articulation, la logique du lien entre force et faiblesse, plein et vide, ordre et désordre, rigueur et souplesse, apparences et réalité, pluralisme (des valeurs) et rationalité (des décisions). Le projet vise donc à réfléchir la valeur même (valeur pleine et forte) de la précarité, le surcroît d’efficacité qu’elle apporte, le recours pratique que peut représenter ce « manque » (ce moins) d’assurance et de contrôle – ou, mieux, cette chance de n’être pas assuré.
Disons-le sans détours, la rhétorique, domaine du plausible, du probable, du crédible, du flou, de l’ambigu, de l’indéterminé, du pluriel, de l’à peu près… est un monde traversé par la précarité. Un monde ouvert aux possibles et au doute, où il faut sans cesse (apprendre à) naviguer à vue. Après tout, la rhétorique n’est-elle pas un art qui consiste précisément à déclore le monde, à l’ouvrir ? Son horizon véritable n’est-il pas d’assouplir l’esprit, d’aider à « pratiquer », à expérimenter notre précarité même, sans pour autant l’absolutiser, mais en l’assumant et en cherchant d’une certaine manière à l’apprivoiser ?
Finalement, notre visée principale reste de questionner les bénéfices de la parole rhétorique, ceux de sa pratique et de son expérience collective, tout en ayant dans l’idée de remettre le plein exercice de l’antique discipline au cœur du politique (au sens fort du terme) et de la citoyenneté.
Dates de la manifestation : 3-5 avril 2014
Lieu : Université Libre de Bruxelles
Date limite pour l’envoi des propositions : 15 décembre 2013
Email de contact : colloqueprecarite@gmail.com
Personne responsable : Loïc NICOLAS (ULB, GRAL – F.R.S.-FNRS) – loic.nicolas@ulb.ac.be