Appel à contributions RIFL

L’équipe du GRAL est heureuse de transmettre l’appel à publication du prochain numéro de la revue RIFL, dirigé par Salvatore Di Piazza et Alessandro Spena sur le thème: « Interdisciplinary perspectives on cancel culture ».

L’appel à contributions est disponible ici, les articles sont à soumettre pour février 2024.

Parution du volume « Building Consensus », édité par Salvatore Di Piazza et Francesca Piazza

L’équipe du GRAL est heureuse d’annoncer la parution du numéro spécial de la Rivista Italiana di Filosofia del Linguaggio, « Building Consensus« , édité par Salvatore Di Piazza et Francesca Piazza.

Ce volume, auquel ont contribué plusieurs membres et collaborateurs du GRAL, est accessible en ligne à l’adresse suivante: http://www.rifl.unical.it/index.php/rifl

Conférence « Rhétorique et médecine: une surprenante analogie ? »

L’équipe du GRAL est heureuse d’annoncer la conférence de M. Salvatore Di Piazza « Rhétorique et médecine: une surprenante analogie ? »

Elle se tiendra le lundi 14 mars 2016, au DC11.210, de 15h00 à 17h00.

Résumé:

Si de nos jours l’affinité entre médecine et rhétorique peut surprendre, ce n’était certes pas le cas chez les Grecs anciens qui y voyaient une association topique. En effet, à partir de l’analogie entre logos et pharmakon proposée par Gorgias, les deux disciplines s’entremêlent à différents niveaux dans la philosophie ancienne. Dans ce contexte, nous allons surtout focaliser notre attention sur le modèle épistémologique que les deux disciplines partagent, un modèle qui trouve ses racines dans le paradigme indiciaire analysé, des siècles plus tard, par C. Ginzburg.

Télécharger l’affiche

Table ronde sur la vraisemblance

Une table ronde sur la vraisemblance se tiendra à l’Université libre de Bruxelles (local: AZ4.103) le 12 février 2016 de 14h00 à 17h00.

Programme:

Paul Aron (Université libre de Bruxelles) – Y a-t-il un « contrat de vraisemblance » littéraire ?

Il s’agira dans cette présentation d’examiner l’idée d’un «  contrat de vraisemblance  » dans le domaine littéraire. Le but est de voir quelle est encore l’actualité du concept : en avons-nous besoin pour analyser des oeuvres aujourd’hui, et si oui, selon quelles modalités  ? Peut-on parler « d’indicateurs de vraisemblance » narratifs et/ou métanarratifs ?

Salvatore Di Piazza (Università degli Studi di Palermo) – Imaginer la vérité. À propos de la notion grecque d’eikos

L’analyse sémantique de la notion grecque d’eikos, dont la traduction est «  vraisemblable  », « probable », renvoie aux concepts d’imagination et de ressemblance. Mais l’eikos concerne aussi le domaine de la vérité lorsqu’il n’y a pas de certitude ; par exemple dans le cas de la rhétorique, de la médecine et, en générale, des arts conjecturaux. Dans ces cas, la vérité est imaginée au nom d’une régularité — laquelle admet toutefois des exceptions. Or, c’est justement cette régularité qui nous permet de reconstruire le passé et le présent, et de prophétiser l’avenir moyennant une marge d’erreurs propre aux affaires humaines.

Marc Dominicy (Université libre de Bruxelles) – La vraisemblance et l’exemplarité de l’exception

La conception aristotélicienne de la vraisemblance poétique repose sur deux fondements. Nous trouvons, d’un côté, l’analyse du hasard (dans ses deux variétés) qui est issue de la « Physique » et, d’un autre côté, la définition de la mimésis à partir de la distinction entre individus et types. Si l’on tient compte de ces deux paramètres, on peut comprendre pourquoi l’exceptionnel (« l’invraisemblable » du sens commun) peut être source de « vraisemblance », et donc fournir une « exemplarité » qui ne dépende en aucune manière du retour fréquent de certains scénarios actionnels. Cette doctrine est parfaitement compatible avec des approches actuelles, en l’occurrence la théorie searlienne de l’Intentionnalité « comme-si » et la théorie des prototypes ou des stéréotypes.

Organisation et contact : Emmanuelle Danblon et Julie Dainville

Voir l’affiche de l’événement

Annonce de parution : Salvatore Di Piazza, Congetture e approssimazioni. Forme del sapere in Aristotele, mai 2012

L’équipe du GRAL est heureuse d’annoncer la parution du dernier ouvrage de notre collègue Salvatore DI PIAZZACongetture e approssimazioni. Forme del sapere in Aristotele, Milano, Mimesis Edizioni, 2012.

Présentation de l’éditeur : Si chiedeva Carlo Ginzburg in un celebre saggio della fine degli anni settanta: « Può un paradigma indiziario essere rigoroso? ». Questo libro tenta di dare una risposta a questa domanda a partire da un’analisi dei testi aristotelici. In particolare cerca di mettere a fuoco una nozione centrale ma ancora poco tematizzata nelle opere di Aristotele, il per lo più, la modalità del contingente che è regolare e al tempo stesso variabile, e che caratterizza la maggior parte delle realtà con cui viene a contatto l’essere umano. Di fronte a ciò che è per lo più, la forma di conoscenza più adeguata è la congettura, che si presenta come una modalità conoscitiva rigorosa, seppur fallibile, proprio perché adeguata al suo oggetto. Questo libro cerca di mostrare come la posizione aristotelica nei confronti del sapere congetturale e del ruolo dell’errore nella conoscenza umana rappresenti una risorsa teorica assai attuale, in grado di fornirci, inevitabilmente, anche una visione complessiva dell’idea aristotelica di uomo. Chi riesce a tenere insieme regolarità ed eccezione, chi sa dar conto della natura per lo più delle realtà tipicamente umane, sostiene Aristotele, è un uomo eccellente, pur essendo in ogni momento egli stesso soggetto alla possibilità dell’errore, o forse proprio per questo.

Site de l’éditeur