Publication des actes du Congrès 2014 de l’Association Canadienne de Rédactologie (ACR/CASDW) : Articles de Victor Ferry, Benoît Sans et Loïc Nicolas

L’équipe du GRAL est heureuse d’annoncer la publication des Actes du Congrès 2014 de l’Association Canadienne de Rédactologie (ACR/CASDW) qui s’est tenu à Saint Catherines, Ontario, Canada (Brock University) sur le thème : « Borders without Boundaries: Research and Pedagogy in Writing and Discourse ». Au titre des activités du GRAL, le recueil, édité par Jo-Anne André, comprend :

  • un article de Victor FERRY et Benoît SANS : « Educating Rhetorical Consciousness » ;
  • et un autre de Loïc NICOLAS : « Rhetoric with a Human Face: Practicing Argumentation for Emancipation ».
Présentation de l’ACR/CASDW : The Canadian Association for the Study of Discourse and Writing (CASDW) is a bilingual scholarly association dedicated to advancing the study and teaching of discourse, writing, and communication in academic and nonacademic settings—higher education, business, government, and nonprofit organizations. For this purpose, CASDW brings together researchers, teachers, and practitioners from diverse disciplines and professions—English, Education, Engineering, Business, the Humanities, the Social Sciences, the Natural Sciences, and others—who study and teach both written and oral communication, including visual and digitally mediated communication. Members come from across Canada and the US.

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Programme du Colloque en rhétorique : « Le fragile et le flou » (ULB, 3-5 avril 2014)

L’équipe du GRAL est heureuse de diffuser le programme du Colloque international en rhétorique qui se tiendra du 3 au 5 avril 2014 à la Maison des Arts de l’ULB sous le titre : “Le fragile et le flou. Apprivoiser la précarité : un art rhétorique”.

Présentation de l’événement : Sous le titre « Le fragile et le flou. Apprivoiser la précarité : un art rhétorique », cette rencontre répond au désir de rendre hommage (au moins en creux) à un penseur original, un passeur, un précurseur même, bref, un maître, dont le nom n’évoque, aujourd’hui, plus grand-chose à personne (ou presque) : Eugène Dupréel (1879-1967). Plus exactement, il s’agit de mettre l’accent et d’explorer l’un des aspects originaux de sa pensée : l’idée ou principe de précarité dont la valeur est, pour lui, aussi bien technique que logique et épistémologique.

Précarité, le terme a de quoi surprendre. Il charrie, dans nos imaginaires collectifs, un monde trouble de représentations négatives ou dévalorisées. La précarité fait signe vers un manque, une menace, un risque. En elle, se logent, tout ensemble, flou, discontinuité, faiblesse. Autant de propriétés qui demeurent en porte-à-faux avec l’idéal de sécurité, de certitude et de transparence défendu, notamment, par les sociétés modernes. En somme, il ne fait pas bon être précaire. Plus précisément, il ne fait pas bon rester précaire. Au mieux, peut-il s’agir d’un état transitoire, d’un entre-deux (entre un vide et un plein), d’une voie d’accès à la stabilité.

Aussi, le présent colloque propose-t-il de mettre au défi nos réflexes sociaux et nos tropismes intellectuels ; il invite à une conversion du regard, à un changement radical de point de vue. Le but est d’éclairer les mécanismes de la précarité, de mieux comprendre le supplément qu’il peut y avoir à la reconnaître ou à l’insuffler, le prix particulier, supérieur qu’elle confère aux valeurs, aux arguments, aux notions (philosophiques, juridiques), aux choix, etc. Bref, dans quelle mesure, en quel sens et à quelles fins, un « moins » pourrait-il représenter un « plus » ? L’ambition est là : repenser l’articulation, la logique du lien entre force et faiblesse, plein et vide, ordre et désordre, rigueur et souplesse, apparences et réalité, pluralisme (des valeurs) et rationalité (des décisions). Le projet vise donc à réfléchir la valeur même (valeur pleine et forte) de la précarité, le surcroît d’efficacité qu’elle apporte, le recours pratique que peut représenter ce « manque » (ce moins) d’assurance et de contrôle – ou, mieux, cette chance de n’être pas assuré.

Disons-le sans détours, la rhétorique, domaine du plausible, du probable, du crédible, du flou, de l’ambigu, de l’indéterminé, du pluriel, de l’à peu près… est un monde traversé par la précarité. Un monde ouvert aux possibles et au doute, où il faut sans cesse (apprendre à) naviguer à vue. Après tout, la rhétorique n’est-elle pas un art qui consiste précisément à déclore le monde, à l’ouvrir ? Son horizon véritable n’est-il pas d’assouplir l’esprit, d’aider à pratiquer, à expérimenter notre précarité même, sans pour autant l’absolutiser, mais en l’assumant et en cherchant d’une certaine manière à l’apprivoiser ?

Finalement, notre visée principale reste de questionner les bénéfices de la parole rhétorique, ceux de sa pratique et de son expérience collective, tout en ayant dans l’idée de remettre le plein exercice de l’antique discipline au cœur du politique (au sens fort du terme) et de la citoyenneté.

Dates de la manifestation : 3-5 avril 2014
Lieu : Université Libre de Bruxelles – Maison des Arts
Email de contact : colloqueprecarite@gmail.com

Cet événement scientifique a reçu le soutien financier du F.R.S.-FNRS, du Centre de recherche en linguistique LaDisco, de la Faculté de Philosophie et Lettres de l’ULB, et de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Liste des conférenciers invités

– Marc ANGENOT (Univ. McGill)
– Sémir BADIR (U. de Liège)
– Alain BERTHOZ (Collège de France)
– Michel BRIAND (U. de Poitiers)
– Pierre CHIRON (U. de Paris-Est)
– Emmanuelle DANBLON (ULB, GRAL)
– Manfred KRAUS (Université de Tübingen)
– Salvatore DI PIAZZA (U. de Palerme & ULB, GRAL)
– Sebastiano VECCHIO (U. de Catane)

Personne responsable : Loïc NICOLAS – loic.nicolas@ulb.ac.be

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Appel à communications – Colloque en rhétorique, 3-5 avril 2014 – « Le fragile et le flou »

L’équipe du GRAL est heureuse d’annoncer l’organisation d’un Colloque international en rhétorique du 3 au 5 avril 2014 à l’ULB. Cette manifestation a pour titre « Le fragile et le flou. Apprivoiser la précarité : un art rhétorique ». Nous vous invitons à consulter l’espace dédié sur le présent site.

Présentation de l’événement : Sous le titre « Le fragile et le flou. Apprivoiser la précarité : un art rhétorique », cette rencontre répond au désir de rendre hommage (au moins en creux) à un penseur original, un passeur, un précurseur même, bref, un maître, dont le nom n’évoque, aujourd’hui, plus grand-chose à personne (ou presque) : Eugène Dupréel (1879-1967). Plus exactement, il s’agit de mettre l’accent et d’explorer l’un des aspects originaux de sa pensée : l’idée ou principe de précarité dont la valeur est, pour lui, aussi bien technique que logique et épistémologique.

Précarité, le terme a de quoi surprendre. Il charrie, dans nos imaginaires collectifs, un monde trouble de représentations négatives ou dévalorisées. La précarité fait signe vers un manque, une menace, un risque. En elle, se logent, tout ensemble, flou, discontinuité, faiblesse. Autant de propriétés qui demeurent en porte-à-faux avec l’idéal de sécurité, de certitude et de transparence défendu, notamment, par les sociétés modernes. En somme, il ne fait pas bon être précaire. Plus précisément, il ne fait pas bon rester précaire. Au mieux, peut-il s’agir d’un état transitoire, d’un entre-deux (entre un vide et un plein), d’une voie d’accès à la stabilité.

Aussi, le présent colloque propose-t-il de mettre au défi nos réflexes sociaux et nos tropismes intellectuels ; il invite à une conversion du regard, à un changement radical de point de vue. Le but est d’éclairer les mécanismes de la précarité, de mieux comprendre le supplément qu’il peut y avoir à la reconnaître ou à l’insuffler, le prix particulier, supérieur qu’elle confère aux valeurs, aux arguments, aux notions (philosophiques, juridiques), aux choix, etc. Bref, dans quelle mesure, en quel sens et à quelles fins, un « moins » pourrait-il représenter un « plus » ? L’ambition est là : repenser l’articulation, la logique du lien entre force et faiblesse, plein et vide, ordre et désordre, rigueur et souplesse, apparences et réalité, pluralisme (des valeurs) et rationalité (des décisions). Le projet vise donc à réfléchir la valeur même (valeur pleine et forte) de la précarité, le surcroît d’efficacité qu’elle apporte, le recours pratique que peut représenter ce « manque » (ce moins) d’assurance et de contrôle – ou, mieux, cette chance de n’être pas assuré.

Disons-le sans détours, la rhétorique, domaine du plausible, du probable, du crédible, du flou, de l’ambigu, de l’indéterminé, du pluriel, de l’à peu près… est un monde traversé par la précarité. Un monde ouvert aux possibles et au doute, où il faut sans cesse (apprendre à) naviguer à vue. Après tout, la rhétorique n’est-elle pas un art qui consiste précisément à déclore le monde, à l’ouvrir ? Son horizon véritable n’est-il pas d’assouplir l’esprit, d’aider à « pratiquer », à expérimenter notre précarité même, sans pour autant l’absolutiser, mais en l’assumant et en cherchant d’une certaine manière à l’apprivoiser ?

Finalement, notre visée principale reste de questionner les bénéfices de la parole rhétorique, ceux de sa pratique et de son expérience collective, tout en ayant dans l’idée de remettre le plein exercice de l’antique discipline au cœur du politique (au sens fort du terme) et de la citoyenneté.

Dates de la manifestation : 3-5 avril 2014
Lieu : Université Libre de Bruxelles
Date limite pour l’envoi des propositions : 15 décembre 2013
Email de contact : colloqueprecarite@gmail.com

Personne responsable : Loïc NICOLAS (ULB, GRAL – F.R.S.-FNRS) – loic.nicolas@ulb.ac.be

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Le GRAL compte un nouveau Docteur

Les membres du GRAL ont le plaisir d’annoncer l’obtention par Loïc NICOLAS du grade de Docteur en Langues et Lettres de l’Université Libre de Bruxelles. Loïc NICOLAS (membre du GRAL, Aspirant du FNRS) a défendu ce vendredi 13 mai une dissertation originale intitulée La rhétorique et sa critique. À la rencontre du discours et de la liberté. Cette thèse a été dirigée par Emmanuelle DANBLON. Le jury était composé de :

– Marc ANGENOT (Université McGill)

– Emmanuelle DANBLON (ULB, promoteur)

– Marc DOMINICY (ULB, secrétaire)

– Francis GOYET (Université de Grenoble)

– Guy HAARSCHER (ULB)

– Christelle REGGIANI (Université de Lille 3)

La soutenance, a été présidée par Dan VAN RAEMDONCK (ULB), Directeur du Département de Langues et Littératures.

Annonce soutenance de thèse de Loïc NICOLAS (13 mai 2011, ULB)

Soutenance de Loïc NICOLAS

L’épreuve publique pour l’obtention du grade académique de Docteur en Langues et lettres de Monsieur Loïc NICOLAS aura lieu le vendredi 13 mai 2011 de 10h à 12h00.

Loïc NICOLAS présentera et défendra publiquement une dissertation originale intitulée : «La rhétorique et sa critique. A la rencontre du discours et de la liberté», présentée sous la direction d’Emmanuelle DANBLON.

La soutenance, sera présidée par Monsieur Dan VAN RAEMDONCK, Directeur du Département de Langues et Littératures.

Lieu : Salle A.Y.2.114 (50, avenue F. D. Roosevelt – 1050 Bruxelles)

Attention : L’accès de la salle ne sera plus autorisé après 10h00 !

Affichette de l’évènement au formation pdf.

Annonce de parution (CNRS Editions, 2010) : Les rhétoriques de la conspiration, Emmanuelle Danblon et Loïc Nicolas (dir.)

Nous sommes heureux de vous annoncer la parution aux Éditions du CNRS de notre ouvrage : Les rhétoriques de la conspiration, sous la direction d’Emmanuelle DANBLON et Loïc NICOLAS, ISBN : 978-2-271-06999-3, 349 pages.

 

Présentation de l’éditeur : La modernité a donné un souffle nouveau à l’esprit de conspiration, dont on observe aujourd’hui plus qu’hier de fascinants avatars. Des grands mythes politiques au complot de la Lune, les conspirations semblent tout à la fois issues d’un autre âge et ancrées dans notre plus vive actualité. Trop souvent noyées dans des considérations politiques ou des jugements moraux, les analyses traditionnelles se privent d’une réflexion précieuse sur les mécanismes de la persuasion qui sont au cœur de cet ouvrage.

Rassemblant ici plusieurs spécialistes des “théories du complot”, Emmanuelle Danblon et Loïc Nicolas les invitent à interroger les paradoxes de ce phénomène en adoptant la démarche rhétorique comme moyen d’enquête. L’antique discipline, éclairée par la topique contemporaine, permet de penser ces constructions théoriques de l’intérieur, dans leurs mots, dans leur rationalité et dans les preuves qu’elles construisent pour donner ou créer du sens, parfois à tout prix.

Réflexions théoriques et études de cas se complètent pour offrir une vision plus fine du conspirationnisme et, tout compte fait, des différentes façons de dire et de penser le monde en faisant le difficile exercice de la liberté.

Avec des contributions de : Marc Angenot, Paul Zawadzki, Emmanuelle Danblon, Loïc Nicolas, Evgenia Paparouni, Marc Dominicy, Olivier Klein, Nicolas Van der Linden, Valérie André, Jean-Philippe Schreiber, Cédric Passard, Thierry Herman, Evelyne Guzy-Burgman, Françoise Lauwaert, Pierre-André Taguieff.

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