Journée d’étude GRAL/CIRAL/Ecole de Rhétorique : Université Laval (Québec) 2 juin 2011

PROGRAMME

09h30 Allocution de bienvenue – Introduction

10h00 Victor FERRY et Loïc NICOLAS (ULB, GRAL)

« Théorie et pratique de la rhétorique : un éclairage épistémologique. »

11h00 Pierre PILON (Formateur et praticien de l’argumentation)

« Comment je suis tombé sur lʼargumentation. L’expérience d’un profane. »

12h00 Diane DESROSIERS-BONIN (McGill)

« Rhétorique éristique contemporaine et prémisses épistémologiques. »

LUNCH

14h30 Alexandre MOTULSKY-FALARDEAU (ULaval, ER)

« L’art d’enseigner l’art d’argumenter : de Corax et Tisias à Chaïm Perelman. »

15h30 Isabelle COLLOMBAT (ULaval, LLI)

« Rhétorique et traductologie : la théorie du skopos comme extension de la rhétorique. »

16h45 Evgenia PAPAROUNI (ULB, GRAL)

« La notion de consensus dans les théories de l’argumentation : la partie visible de l’iceberg d’une entreprise de méta-éthique. »

17h45 Mirela SAIM (McGill)

« Les défis de la rhétorique à l’aune du pluralisme. »

Lieu : Local DKN-3136 – Pavillon Charles-De-Koninck, Université Laval (Québec)

1030, Avenue des Sciences-Humaines – Québec (QC) G1V 0A6

Contact : lonicola@ulb.ac.be

Le but de cette journée d’étude, née d’une collaboration belgo-canadienne entre le Groupe de recherche en Rhétorique et en Argumentation Linguistique (GRAL) de l’Université Libre de Bruxelles, l’École de rhétorique ainsi que le CIRAL de l’Université Laval, est d’engager la discussion autour des fondements épistémologiques qui sous-tendent nos conceptions respectives de la rhétorique.

Journée d’étude (2 juin 2011 à l’Université Laval – Québec) « La rhétorique : perspectives contemporaines » (GRAL, CIRAL, Ecole de rhétorique)

Journée d’étude
« La rhétorique : perspectives contemporaines »
2 juin 2011
Université Laval (Québec)

Le but de cette journée d’étude, née d’une collaboration belgo-canadienne entre le Groupe de recherche en Rhétorique et en Argumentation Linguistique (GRAL) de l’Université Libre de Bruxelles, l’École de rhétorique ainsi que le CIRAL de l’Université Laval, est d’engager la discussion autour des fondements épistémologiques qui sous-tendent nos conceptions respectives de la rhétorique.

Il s’agit d’amener les intervenants à mettre en évidence ce qui, d’après eux, se joue à l’intérieur de l’activité « rhétorique ». Laquelle forme d’abord une pratique où se mêlent aspects sociaux, psychologiques, autant que langagiers. Force est de constater que la prolifération des définitions (bien souvent formulées sur le mode de l’éloge ou du blâme) a largement contribué à affaiblir le sens et l’unité de cette ancienne pratique. Somme toute, le fait de nommer un phénomène, un processus ou un dispositif particulier ne saurait dispenser, non seulement de décrire ce que l’on nomme, mais d’abord de réfléchir l’étiquette retenue pour délimiter un pan de la réalité. Une étiquette dont il faut pouvoir retracer la genèse, montrer la pertinence, exploiter les implicites et préciser les conditions d’application. Cette attitude réflexive invite donc à s’interroger concrètement sur le contenu autant que sur les fonctions (sociales, politiques, cognitives) que les études contemporaines assignent au fait rhétorique. L’intention est alors de révéler la spécificité de celui-ci en soulignant la place qu’il occupe – ou, au contraire, qu’il n’occupe plus, qu’il a perdu – dans la sphère de la parole comme de la raison.

À ce titre, il sera demandé aux contributeurs d’exposer les traditions, les cadres de pensée et les présupposés théoriques auxquels se rattache leur démarche scientifique. On l’aura compris, l’enjeu de la discussion n’est pas de présenter le produit (plus ou moins abouti) de recherches en cours, relatives à des périodes, des corpus ou des thématiques spécialisés – de nombreux colloques en donnent chaque année l’occasion. L’idée de cette rencontre est bien plutôt de questionner l’objet « rhétorique » lui-même en se plaçant en amont du travail de recherche : là où se dessine l’épistémologie du chercheur. Du reste, les organisateurs de la journée prennent acte des tentatives de récupération disciplinaire auxquelles se voit, plus que jamais, soumise la rhétorique. De la philosophie à l’histoire, en passant par la linguistique, la sociologie, ou les sciences de l’information et de la communication, les revendications antagonistes vont bon train. Il nous appartient d’en mesurer les conséquences et d’affronter ensemble ce morcellement qui, progressivement, contribue à retirer son autonomie, mais aussi son efficacité à la discipline rhétorique.

Les interventions dureront vingt minutes.

La date limite pour soumettre une proposition est le 5 mai 2011.

Comité scientifique

Emmanuelle Danblon (ULB, GRAL)

Diane Vincent (UL, CIRAL)

Victor Ferry (ULB, GRAL)

Alexandre Motulsky-Falardeau (UL, ER)

Loïc Nicolas (ULB, GRAL)

Sites de référence

http://gral.ulb.ac.be

http://www.ecolederhetorique.com

http://www.ciral.ulaval.ca/

Contact : loic.nicolas@ulb.ac.be