Journée d’étude « Entre rhétorique et philologie »

La journée d’étude « Entre rhétorique et philologie: pour une réhabilitation des liens entre théorie et pratique » se tiendra le 11 février 2016 à l’Université libre de Bruxelles (Maison des Arts, avenue Jeanne 56).

Programme

10h00 – ouverture de la journée par Julie Dainville et Benoît Sans

10h15 – Francis GOYET

Penser par les exemples : le conciones, « bréviaire du rhétoricien »

11h00 – pause

11h15 – Pierre CHIRON

La philologie au secours de la rhétorique vivante : le cas du De inventione du Ps.-Hermogène

12h00 – Salvatore DI PIAZZA

Le strabisme de la rhétorique. Le statut épistémologique de la techne selon Aristote

12h45 – Déjeuner

14h00 – Cristina PEPE

À l’école de Rhodes : un modèle de rhetor à l’époque hellénistique

14h45 – Guillaume TEDESCHI

Du Lycée au Musée : l’utilisation des concepts rhétoriques aristotéliciens dans la philologie alexandrine

15h30 – pause

15h45 – Julie DAINVILLE

Rhétorique et réputation historique: le cas de la Pythie dans l’œuvre d’Hérodote

16h30 – Benoît SANS et Naïm VANTHIEGHEM

L’apprentissage de la rhétorique au regard de la papyrologie

17h15 – Emmanuelle DANBLON et Alain DELATTRE

Conclusion de la journée

 

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Organisation : Julie Dainville et Benoît Sans

Sous la direction scientifique d’Emmanuelle Danblon et Alain Delattre

 

Inscription souhaitée

Table ronde sur la vraisemblance

Une table ronde sur la vraisemblance se tiendra à l’Université libre de Bruxelles (local: AZ4.103) le 12 février 2016 de 14h00 à 17h00.

Programme:

Paul Aron (Université libre de Bruxelles) – Y a-t-il un « contrat de vraisemblance » littéraire ?

Il s’agira dans cette présentation d’examiner l’idée d’un «  contrat de vraisemblance  » dans le domaine littéraire. Le but est de voir quelle est encore l’actualité du concept : en avons-nous besoin pour analyser des oeuvres aujourd’hui, et si oui, selon quelles modalités  ? Peut-on parler « d’indicateurs de vraisemblance » narratifs et/ou métanarratifs ?

Salvatore Di Piazza (Università degli Studi di Palermo) – Imaginer la vérité. À propos de la notion grecque d’eikos

L’analyse sémantique de la notion grecque d’eikos, dont la traduction est «  vraisemblable  », « probable », renvoie aux concepts d’imagination et de ressemblance. Mais l’eikos concerne aussi le domaine de la vérité lorsqu’il n’y a pas de certitude ; par exemple dans le cas de la rhétorique, de la médecine et, en générale, des arts conjecturaux. Dans ces cas, la vérité est imaginée au nom d’une régularité — laquelle admet toutefois des exceptions. Or, c’est justement cette régularité qui nous permet de reconstruire le passé et le présent, et de prophétiser l’avenir moyennant une marge d’erreurs propre aux affaires humaines.

Marc Dominicy (Université libre de Bruxelles) – La vraisemblance et l’exemplarité de l’exception

La conception aristotélicienne de la vraisemblance poétique repose sur deux fondements. Nous trouvons, d’un côté, l’analyse du hasard (dans ses deux variétés) qui est issue de la « Physique » et, d’un autre côté, la définition de la mimésis à partir de la distinction entre individus et types. Si l’on tient compte de ces deux paramètres, on peut comprendre pourquoi l’exceptionnel (« l’invraisemblable » du sens commun) peut être source de « vraisemblance », et donc fournir une « exemplarité » qui ne dépende en aucune manière du retour fréquent de certains scénarios actionnels. Cette doctrine est parfaitement compatible avec des approches actuelles, en l’occurrence la théorie searlienne de l’Intentionnalité « comme-si » et la théorie des prototypes ou des stéréotypes.

Organisation et contact : Emmanuelle Danblon et Julie Dainville

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Colloque « La narrativité en psychothérapie »

Le neuvième colloque belge d’aide aux victimes de sectes se tiendra les 19 et 20 février prochains, de 8h30 à 17h00, sur la campus Solbosch de l’Université libre de Bruxelles (Salle Dupréel, avenue Jeanne, 44 et local UD2.218A, avenue Antoine Depage, 30). Il a pour titre « La narrativité en psychothérapie ».

Emmanuelle Danblon y présentera une communication intitulée « Un cas d’autoguérison expliqué par la rhétorique ».

Voir l’affiche et le programme du colloque

Dans le prolongement de cet événement, trois séminaires seront proposés à partir du mois de septembre:

– Les grandes récits occidentaux (durée: 3 ans)

– La sémiotique à l’usage des psys (durée: 3 ans)

– Le radicalisme: comment aider les proches (durée: 1 ans)

Vous trouverez de plus amples informations et le programme provisoire de ces trois séminaires à l’adresse suivante: http://www.sos-sectes.org/seminaires.htm

Colloque « La fonction prophétique. Intuition, anticipation, narration » (organisé par Emmanuelle Danblon)

L’équipe du GRAL est heureuse d’annoncer le colloque « La fonction prophétique. Intuition, anticipation, narration » organisé par Emmanuelle Danblon, chercheuse invitée à l’IEA de Paris. Cet événement se tiendra à Paris les 5 et 6 novembre prochains.

Présentation:

La fonction prophétique du langage, connue dans l’antiquité et perdue aujourd’hui, fait intervenir un éventail de facultés humaines (perception, intuition, compréhension, formulation, anticipation, transmission) qui ensemble rappellent la mission de la fonction testimoniale. Le défi consiste à éclairer ces deux figures de l’activité humaine l’une par l’autre, celle du prophète et celle du témoin. Loin de se concentrer sur la question religieuse (divination, inspiration), il s’agira d’explorer la fonction rhétorique de celui qui vient porter témoignage devant le monde d’un événement qu’il a lui même vécu directement, par les sens, et qui est ensuite investi de la responsabilité de délivrer un message à la communauté. Plus l’événement présente un caractère inattendu pour les sens, invraisemblable pour la raison et ineffable pour la parole, plus la fonction testimoniale et prophétique sera mise au défi. La disparition prochaine des derniers témoins de camps d’extermination nous engage à une meilleure compréhension de la fonction prophétique/testimoniale. Nous laissons de côté la dimension politique, historique et philosophique pour nous concentrer sur la question cognitive, linguistique et rhétorique de ce nouveau défi pour la connaissance et la société.

1) Comment perçoit-on un événement (sensations, intuitions, émotions) ?
2) Comment comprend-on la portée d’un événement (jugement, anticipation) ?
3) Comment formule-t-on un événement (choix des formules et genres de discours) ?
4) Comment reçoit-on un événement (à quelles conditions l’imaginaire et les institutions de notre société sont-elles en mesure de s’emparer du message du acheter cialis pas cher témoin/prophète pour le bien commun ?)

Intervenants:

Sylvie Barnay (Université de Lorraine) : « Le prophète, interprète de l’histoire : quelques perspectives de recherche »
Alain Berthoz (Collège de France) : « Perception, anticipation et prédiction. Le point de vue des neurosciences. »
Pierre Gibert (Centre Sèvres) : « Témoignage et prophétie. Retour sur le vocabulaire biblique »
Roland Jouvent (Université Pierre et Marie Curie) : « Du témoin prophète pour le bien commun. Comment faire de la réalité un plaisir psychique ? »
Alain Rabatel (Université Lyon 1) : « Témoignage et prophétie. Ressemblances et différences dans la fonction narrative ».
Michaël de Saint-Cheron : « Levinas, témoin ou prophète de notre temps ? »
Armin Schnider (Université de Genève) : « Discernement entre fantasme et réalité ».
Emmanuelle Danblon (Université libre de Bruxelles) « La fonction prophétique. Pour repenser le témoignage aujourd’hui »

Informations pratiques:

Dates: jeudi 5 et vendredi 6 novembre 2015 (de 14h à 18h)

Lieu: IEA de Paris
Hôtel de Lauzun, Île Saint-Louis
17 quai d’Anjou
75004 Paris

Présentation du colloque sur le site de l’IEA de Paris

Colloque international : Texte et discours en confrontation dans l’espace européen Pour un renouvellement épistémologique et heuristique (Metz, 15-18 septembre 2015)

L’équipe du GRAL a le plaisir d’annoncer l’organisation d’un Colloque international à l’Université de Lorraine (Metz, France), du 15 au 18 septembre 2015, sur le thème : « Texte et discours en confrontation dans l’espace européen. Pour un renouvellement épistémologique et heuristique ».

Marc ANGENOT et Sophie MOIRAND donneront une conférence plénière le 16 septembre sur les « Discours sociaux. Histoire et controverses à l’épreuve de la sémantique discursive, de la rhétorique et de l’histoire des idées ».

Consulter le programme

Site du colloque

Contact : textediscours2015@gmail.com

Colloque sur l’analyse des discours hors-normes (Univ. de Sherbrooke, 10-12 juin 2015)

L’équipe du GRAL est heureuse d’annoncer la tenue prochaine d’un colloque international consacré à « L’Analyse des discours hors-normes : approches, concepts et méthodes ». Cette rencontre aura lieu à l’Université de Sherbrooke (Canada) du 10 au 12 juin 2015.

ArgumentaireDepuis peu, on voit émerger un intérêt réciproque entre des sous-disciplines des Sciences du langage qui n’avaient guère coutume de dialoguer : la présente rencontre, qui réunit analystes du discours, phonéticiens, sémanticiens, didacticiens, acquisitionnistes, historiens de la langue et des représentations linguistiques, sociologues du langage etc. en est une illustration. Ce choc des cultures amène l’analyse du discours à considérer des discours oraux, écrits, hybrides sortant de « l’ordinaire », à s’ouvrir à une analyse de discours qui, envisagés depuis les traditions disciplinaires de l’AD et du point de vue de leurs fonctionnements ou encore des présupposés épistémologiques qu’ils interrogent ou bousculent, peuvent être qualifiés de hors-normes.

Conférenciers invités

Marc ANGENOT (Université McGill – Montréal)
Sonia BRANCA-ROSOFF (Université Sorbonne nouvelle – Paris 3)
Louis HEBERT (Université du Québec à Rimouski)
Marie-Anne PAVEAU (Université Paris 13 Sorbonne Paris Cité)

Site de référence

Adresse de contactDiscoursHN2015@usherbrooke.ca

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Journée d’étude: l’écrit académique dans une perspective rhétorique (Université de Neuchâtel, 22 mai 2015)

L’équipe du Gral est heureuse d’annoncer la journée d’étude internationale: L’ÉCRIT ACADÉMIQUE DANS UNE PERSPECTIVE RHÉTORIQUE, organisée par Thierry Herman à l’Université de Neuchâtel (22 mai 2015).

Liste des contributions

Francis Grossmann (Université de Grenoble 3): Les lieux de l’évidence dans la rhétorique scientifique
Marie-Christine Pollet (Université Libre de Bruxelles): Ouvrir un nouveau courant dans la recherche : un ethos de pionnier à construire entre tradition, originalité et engagement
Agnès Tutin (Université de Grenoble 3): Rhétorique de la surprise dans les écrits scientifiques
Christian Plantin (Université de Lyon 2): Types et typologies des argument(ation)s : le legs de la rhétorique
Thérèse Jeanneret et Victoria Béguelin (Université de Lausanne): La certification d’un niveau de maîtrise de langues étrangères étudiées à l’université : une manière de se familiariser avec les attentes rhétoriques dans les différents genres académiques pratiqués
Victor Ferry (Université Libre de Bruxelles et University of Oxford): Le tact des mots : écrire l’histoire sur un sujet sensible
Thierry Herman (Universités de Neuchâtel, de Lausanne et de Suisse italienne): Rhétorique de l’introduction : entre captatio et partitio

Voir l’argumentaire et le programme détaillé

Conférence de R. JOUVENT, « La fabrication du plaisir psychique » (jeudi 5 mars, 16h)

L’équipe du GRAL est heureuse de vous convier à la conférence que donnera le Pr. Roland JOUVENT (Psychiatre, Université Paris-VI & Pitié-Salpêtrière) ce jeudi 5 mars, à partir de 16h00, sous le titre : « La fabrication du plaisir psychique ».

Lieu : Maison des Arts de l’ULB (Av. Jeanne, 56 – 1050 Bruxelles)

Contact : gral@ulb.ac.be

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Conférence d’Emmanuelle Danblon – Émotions & conflits (ULB) – 5 décembre 2014 de 18h30 à 21h

Emotions & conflits: approches socio-politiques et psycho-sociales

18.30 – 21.00

Entrée libre & gratuite

L’étude des conflits repose sur de nombreuses disciplines et sur différents niveaux d’analyse. Chacun des niveaux d’analyse du « conflit » (intrapsychique, interpersonnel, interculturel, local, international, etc.) implique des facteurs causaux distincts et spécifiques

Cependant, malgré ces distinctions et spécificités, un facteur semble présent à chaque échelle conflictuelle et dans chaque type de conflit : le rôle des émotions. En effet, les émotions, de par leur vécu psychologique et leur expression sociale, jouent un rôle important dans la plupart des types de conflits. Les émotions peuvent s’exprimer par des expression faciales, mais également par les discours (rhétoriques, politiques, médiatiques, commémorations historiques, etc.). Ces expressions émotives peuvent être, partiellement, responsables des issues positives ou négatives de processus de négociation.

L’étude des émotions implique donc une analyse pluridisciplinaire. C’est justement l’objectif de cette conférence : mettre en lumière le rôle des émotions dans les situations conflictuelles par des chercheurs de disciplines différentes. En effet, le rôle des émotions dans les conflits, à des niveaux différents, sera mis en lumière au plan : psychologique et neuropsychologique, rhétorique et politique.

Intervenants

Assad Azzi – Professeur en Psychologie sociale – ULB
Didier Grandjean – Professeur en Neuropsychologie des émotion et Neurosciences affective – Université de Genève
Bernard Rimé – Professeur émérite à la Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education – UCL
Valérie Rosoux – FNRS / UCL
Emmanuelle Danblon – Professeure de rhétorique – ULB
Christian Olsson – Chargé de cours en Sciences politiques – ULB

Lieu : Campus Solbosch, H.2215

Url de référence

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Affiche et programme de la conférence

Calls for papers : Rhetoric and communication standards (24-25 nov. 2014) & Rhetoric in the Knowledge Society (24-27 june 2015)

L’équipe du GRAL est heureuse de relayer les appels à propositions de deux Congrès en rhétorique qui se dérouleront en Pologne : (1) Rhetoric and communication standards, Warsaw, Poland, 24-25 November 2014, (2) Rhetoric in the Knowledge Society,  University of Warsaw, Poland, 24-27 June, 2015.

Rhetoric and communication standards – 24-25 November 2014, Warsaw

Polish Rhetoric Society in association with The Institute of Literary Research of the Polish Academy of Sciences invites you to 13th Conference of Polish Rhetoric Society « Rhetoric and communication standards » (24-25 November 2014, Warsaw, Nowy Świat 72, Staszic Palace, room 144).

Ancient rhetoric had developed a comprehensive model of persuasion. Following its rules and recommendations was thought to increase the chances of the speaker to persuade the audience. The ancient ideal of the vir bonus dicendi peritus (a good man, an experienced speaker) was linked to ethical standards and oratorical competence. From antiquity till today a number of suggestions and recommendations on the principles of effective persuasion has been formulated. In addition to the normative approach, the current research interest lies in the descriptive approach: what standards, practices and cultural norms of persuasive communication developed over the centuries? How are they changing now? What are the new standards and expectations which shape contemporary persuasive communication? We invite you to a joint reflection on rhetoric in the context of norms, standards, practices and social expectations about persuasion. Your paper may addresses the following issues:

• Formulation of standards, rules and recommendations with reference to persuasion (logic, ethics, effectiveness, appropriateness, politeness, etc.)
• Genres of speech and principles of persuasion
• The standards, bans and requisitions in language policy (e.g., censorship, political correctness)
• Violations of communication standards and their impact on persuasion (e.g., provocation, scandal)
• Communication norms and ethics of persuasion in various professions (marketing, commerce, politics, PR, business, science)
• Cultural diversity of guidelines and rules regarding persuasion
• Historical changes of persuasive practices and recommendations for persuasion
• The didactics of persuasion (textbooks, guides, courses).

During the English part of the conference we will be pleased to present our guest speaker Alejandra Vitale (Universidad de Buenos Aires), the President of the Rhetoric Society in Argentina.

Practical information

Calendar:

30 September 2014 – deadline for on-line submissions of paper proposals (20 min presentation) via form

15 October 2014 – notification of acceptance

30 October 2014 – registration deadline: conference fee 350 zł (70 EURO), includes conference materials, lunches and coffee breaks;

31 January 2015 – sending a text for publication. The articles will be selected after a review process.

For additional information please contact us at retoryka.ptr@gmail.com.

Website

Rhetoric Society of Europe
Polish Rhetorical Society and Italian Language Department of the University of Warsaw

Fifth « Rhetoric in Society » Conference (RiS 5)

Rhetoric in the Knowledge Society

University of Warsaw, Poland
24-27 June, 2015

Call for papers

The ideal of sapere aude (« do dare to know ») has been known since antiquity. However, the conceptualization of the Knowledge Society is relatively recent. Knowledge, as one of the key concepts in modern society, may also be viewed from a rhetorical perspective. Knowledge is created within discourses and articulated in texts. These texts contribute to creating the very concept of knowledge and its internal qualifications such as scientific and non-scientific knowledge. The texts persuade the audience to various knowledge claims and dissuade it from others.

The goal of the conference is to articulate ways in which knowledge is conceptualized and made manifest through different rhetorical practices in various contexts of communication within society. We invite papers that address at least one of the two notions of ‘rhetoric’: rhetoric as an object of analysis and rhetoric as a theoretical and methodological framework. Rhetoric as an object of analysis may include, e.g., texts constitutive of academic discourse, scientific popularization, expert discourse, lay discourse on knowledge and dealing with knowledge, as well as representations of knowledge in literature, advertising, art, or humor. Rhetoric as a theoretical and methodological framework encompasses the conceptual and methodological tools elaborated within the long tradition, from the Aristotelian naturalist model of rhetoric to modern developments and innovative approaches that foster the theoretical progress of the discipline.

Proposals may include, but need not be limited to, such areas as:

  • rhetorical strategies involved in the creation, transmission, criticism, and evaluation of knowledge in academic and non-academic settings
  • rhetorical features of texts qualified as conveying scientific knowledge, pop-knowledge, folk-knowledge, common knowledge, pseudo-knowledge
  • the rhetorical analyses of discourses on and carried out within institutions of knowledge (e.g. universities, schools, museums, think-tanks)
  • social mobilization of emotions related to knowledge (e.g. concepts of risk society; confidence or diffidence towards experts; appreciation or depreciation of the humanities)
  • knowledge and power (“disciplinarization” through knowledge vs. empowerment through knowledge; policies of knowledge)
  • knowledge and knowledge workers as object of cultural representations in literature, art, film, humor, advertising.

The above topics is by no means closed; we are open to further proposals. Please do not hesitate to contact us with other suggestions and ideas that best satisfy your expectations concerning the programme. We welcome also ideas for panels from scholars willing to lead a session.

Website

Colloque « Argumentation et Langage » – Lausanne, 9-15 septembre 2015

Argumentation & Langage
Marqueurs linguistiques, processus discursifs, opérations cognitives
9-11 septembre 2015
Université de Lausanne

Le CoRReA (Collectif Romand de Recherche sur l’Argumentation) a le plaisir de vous inviter à participer au colloque « Argumentation et langage » qui se tiendra à l’Université de Lausanne du 9 au 11 septembre 2015.

Le colloque s’adresse en priorité aux chercheurs en sciences du langage et de la communication, ainsi qu’aux chercheurs en sciences cognitives intéressés par la description du fonctionnement langagier de l’argumentation.

Les chercheurs sont invités à soumettre des propositions de communication s’inscrivant dans un ou deux des axes spécifiés ci-après : a) marqueurs linguistiques ; b) processus discursifs ; c) opérations cognitives.

a) Marqueurs linguistiques

Les argumentations que produisent les locuteurs sont contraintes par les langues naturelles dans lesquelles elles sont formulées : on reconnaît ici la question de l’inscription langagière de l’argumentation, qui sera au centre du colloque. A ce titre, beaucoup d’approches ont vis-à-vis du langage naturel une attitude de méfiance, voir de défiance : celui-ci est vu – selon l’expression de Jacobs et Jackson (1992 : 74) – comme un « rideau » qu’il s’agit de lever pour rendre visibles les processus de raisonnement sous-jacents. Comme le résume bien Marianne Doury (2010 : 3), le premier souci de telles approches semble être « de “ débarrasser ” les argumentations soumises à l’analyse de leurs oripeaux langagiers, soupçonnés faire obstacle à la saisie de leur structure logique ou conceptuelle » (2010 : 3).

A l’opposé d’une telle vision, le colloque entend faire le point sur les différentes recherches qui se proposent d’investiguer avec rigueur et systématicité les marqueurs linguistiques de l’argumentation. On attend donc des travaux qui, quelle que soit leur orientation méthodologique, montrent en quoi la description de certaines unités de la langue est essentielle à la connaissance du fonctionnement de l’argumentation (et réciproquement). Plusieurs pistes peuvent ici être envisagées (liste indicative et non exhaustive). La théorie de l’argumentation dans la langue développée depuis le début des années 1980 voit dans l’argumentativité une composante essentielle du sens des énoncés, voire de celui des unités du lexique : elle connaît des développements récents – notamment par la théorie dite des « blocs sémantiques » (Carel 2010). L’étude des connecteurs bénéficie d’une longue et riche tradition dans l’espace francophone des sciences du langage : on encourage bien sûr la présentation de nouvelles recherches sur cette classe d’unités fonctionnelles fournissant diverses instructions de traitement argumentatif. On peut toutefois penser, avec Plantin, que l’étude traditionnelle des connecteurs devrait être élargie et prendre en compte d’autres formes, notamment le métalangage ordinaire de l’argumentation : « L’indicateur […] de fonction argumentatitve peut être indexé sur un terme du lexique ordinaire de l’argumentation : (contre)-argument, […[, prémisse, objection, réfutation… » (2010 : 47). Le colloque espère ainsi des travaux portant sur ce que la recherche anglophone appelle les « indicateurs argumentatifs » (argumentative indicators, voir Van Eemeren et Snoeck Henkemans 2007), définis au sens large comme des « mots et expressions qui sont cruciaux pour une reconstruction adéquate du discours argumentatif » (words and expressions that are crucial for an adequate reconstruction of argumentative discourse). Enfin, les travaux qui tentent de rendre compte des relations de discours entre les énoncés sont les bienvenus, notamment ceux inspirés de la Rhetorical Structure Theory (Mann et Thompson 1988).

b) Processus discursifs

Dans le renouveau de l’approche rhétorique des textes argumentés entamée depuis Perelman & Olbrechts-Tyteca (1958) jusqu’à la création de revues spécialisées en analyse de discours et argumentation (« Argumentation et Analyse du discours ») en passant par la vague des manuels et des dictionnaires des années 1990 (Reboul 1996, Molinié 1992, Groarke & Tindale 2004, Walton 2006 entre autres), les techniques rhétoriques destinées à faire adhérer à un point de vue sont désormais réhabilitées. Il reste toutefois à les investir dans leur pleine dimension langagière et textuelle. Les schèmes argumentatifs, de la typologie de Perelman à celle de Walton & al. (2008), sont ainsi des modes de raisonnement dont l’inscription dans la matérialité langagière mérite un examen plus fin. Plus largement, la question des structures de l’argumentation (Snoeck Henkemans 1992, Walton 1996, Freeman 2011) pourrait, elle aussi, être interrogée à l’aune des plans de textes de la rhétorique ou des questions de cohérence textuelle.

A l’inverse, plusieurs catégories d’analyse des discours pourraient être repensées sous l’angle de la finalité persuasive généralement attribuée à la rhétorique. Le choix de respecter ou non les attentes d’un genre de discours, d’introduire une séquence narrative ou descriptive dans un texte à dominante argumentative, le recours à des intertextes ou à desallusions dialogiques, les choix dans les plans de texte ont-ils des effets argumentatifs que l’on peut identifier comme des schèmes ?

A l’instar de plusieurs travaux sur l’ethos (Maingueneau 1999, Amossy 1999, 2010) ou sur lepathos (Walton 1992, Plantin & al. 2002, Micheli 2010), ce colloque vise à réfléchir à l’interaction entre l’activité argumentative, la situation rhétorique (Bitzer 1968) et l’analyse des discours sur la question du logos. Les tentatives de persuader par l’emprunt à des genres de discours a priori faiblement argumentatifs, la dispositio rhétorique et les structures argumentatives et textuelles, les schèmes argumentatifs et les moyens de les repérer dans la matérialité discursive sont, parmi d’autres sujets de réflexion possibles, certains angles d’attaque que le colloque entend privilégier.

c) Opérations cognitives

Un pan relativement nouveau de l’étude de l’argumentation s’est développé dans les dernières années, en grande partie sous l’influence de la psychologie du raisonnement (Wason 1960, 1966, Evans & Frankish 2009) et de la recherche sur les heuristiques cognitives de traitement (Tversky & Kahneman 1974, Gigerenzer et al. 1999). Notre connaissance des mécanismes cognitifs présidant aux tâches liées au raisonnement – et à l’inférence plus généralement – progresse ainsi aujourd’hui en s’appuyant sur la démarche expérimentale. L’application de ces nouveaux cadres de recherche à l’étude de l’argumentation reste néanmoins souvent cantonnée à l’analyse quasi-exclusive des raisonnements déductifs. De surcroît, les aspects proprement langagiers de l’argumentation ne sont généralement traités que dans le cadre restreint de la persuasion. Cela permet certes d’identifier le rôle argumentatif joué par des structures linguistiques particulières, mais restreint bien souvent la recherche à la seule question de l’efficacité rhétorique de l’argumentation.

L’une des visées de ce colloque est aussi par conséquent de réunir des contributions se situant à l’interface cognition / argumentation qui intègreront prioritairement la dimension discursive et langagière de l’argumentation en traitant des questions suivantes (liste indicative et non exhaustive) : quelles sont les contreparties cognitives de la production et de la réception d’arguments ? Quels sont les facteurs/contraintes cognitives agissant sur le succès/l’échec rhétorique d’un énoncé argumentatif ? La nature fallacieuse de certains arguments ou schèmes argumentatifs peut-elle s’expliquer par la nature du traitement cognitif d’énoncés argumentatifs ? Quelles sont les différentes fonctions cognitives intervenant dans le traitement de l’argumentation, tant du point de vue de la production que de celui de la réception ?

***

Compte tenu de ce qui précède, le comité d’organisation :

  • encourage des propositions de communication portant directement sur les interrelations entre le langage (ses unités, ses niveaux, ses fonctions et modes de traitement), d’une part, et le fonctionnement de l’argumentation, d’autre part.
  • donnera la priorité aux propositions qui explicitent leur méthode et leurs catégories d’analyse et qui privilégient la description de données empiriques constituées en corpus ou provenant d’études expérimentales.
  • sélectionnera les propositions reçues sur la base d’une anonymisation des résumés.

Journées d’étude du LCP sur les « Approches empiriques de l’argumentation » (Paris, 7 et 8 juillet 2014)

L’équipe du GRAL est heureuse d’annoncer l’organisation de deux Journées d’étude consacrées aux « Approches empiriques de l’argumentation » qui se tiendront à Paris les 7 et 8 juillet 2014.

Approches empiriques de l’argumentation

Empirical Approaches to Argumentation

Ces deux JE sont organisées par Le Laboratoire Communication et Politique (CNRS, Paris), ICAR/ASLAN (CNRS, Lyon), le CRAL (EHESS, Paris) et l’UMR « Education, Formation, Travail et Savoirs », (CNRS/ENFA, Toulouse), avec le soutien de la Région Île-de-France.

Date : lundi 7 et mardi et 8 juillet 2014
Lieu : Laboratoire Communication et Politique
c/o IPJ, 24 rue Saint Georges, 75009 Paris

Ces journées visent à amorcer un dialogue entre chercheurs nord-américains et chercheurs francophones dans le domaine de l’argumentation. Les intervenants ont été sollicités sur la base d’un intérêt partagé pour la dimension descriptive des études en argumentation. Quels que soient les cadres théoriques dans lesquels s’inscrivent leurs approches de l’argumentation, et quelle que soit l’importance qu’y prend la préoccupation normative, ils considèrent que l’adossement à des données et l’entreprise de description d’argumentations authentiques sont au cœur des études en argumentation. Ils prêtent ainsi une attention soutenue aux mécanismes langagiers et aux processus interactionnels constitutifs de l’activité argumentative. Les deux journées se tiendront exclusivement en anglais.

– Amérique du Nord

o Jean Goodwin | Iowa State University
o Dale Hample | University of Maryland
o Catherine Hundleby | University of Windsor
o Sally Jackson | University of Illinois
o Scott Jacobs | University of Illinois
o Harry W. Weger | University of Central Florida

Recherches francophones

o Ruth Amossy | Université de Tel Aviv – Israel
o Marion Carel | CRAL / EHESS, Alfredo Lescano| CRAL / ENFA
o Michel Dufour| Université Paris 3
o Kris Lund| ICAR / CNRS, Matthieu Quignard| ICAR / CNRS
o Christian Plantin| ICAR / CNRS, Marianne Doury| LCP / CNRS

Soumission de Posters : Un créneau d’1h sera réservé à la présentation de posters proposés par des chercheurs ou étudiants du champ de l’argumentation. Si vous souhaitez présenter un poster (en anglais), vous pouvez envoyer une proposition (titre + résumé de 300 mots) avant le 10 juin à : UPR3255.empirarg@cnrs.frSeuls 10 posters pourront être affichés. Une réponse vous sera donnée le 15 juin, et les contraintes de présentation vous seront spécifiées.

Inscription : Pour assister aux journées, merci de renvoyer le formulaire d’inscription ci-joint à l’adresse suivante : UPR3255.empirarg@cnrs.fr. L’inscription est gratuite mais obligatoire car le nombre de places limité. Le programme sera communiqué fin mai sur le site du laboratoire Communication et Politique www.lcp.cnrs.fr, ainsi que sur diverses listes de diffusion.

Contact : Marianne DOURY / Chargée de recherche CNRS
Laboratoire Communication et Politique (UPR 3255)
24 rue Saint Georges – 75009 Paris

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