Conférence de Daniel HELLER-ROAZEN (Princeton University) : 14 mai 2014

MERCREDI 14 MAI 2014

Dans le cadre d’une activité organisée par le GRAL, le Professeur Daniel HELLER-ROAZEN de Princeton University donnera une conférence publique sur le thème :

Qu’est-ce qu’un non-homme ?
Quelques réflexions à propos de la synesthésie
et de l’anesthésie

La conférence se tiendra de 16h00 à 18h00 dans la Grande Salle du CIERL – Av. F.-D. Roosevelt, 17 – 1050 Bruxelles. L’entrée est libre.

Le Prof. HELLER-ROAZEN est professeur de Littérature comparée à Princeton University. Il a publié aux Éd. du Seuil (Paris) : Écholalies. Essai sur l’oubli des langues (2007), L’Ennemi de tous. Le pirate contre les nations (2010) et Une archéologie du toucher (2011) et Le Cinquième marteau (2014).

Télécharger l’affiche de l’événement

Programme du Colloque en rhétorique : « Le fragile et le flou » (ULB, 3-5 avril 2014)

L’équipe du GRAL est heureuse de diffuser le programme du Colloque international en rhétorique qui se tiendra du 3 au 5 avril 2014 à la Maison des Arts de l’ULB sous le titre : “Le fragile et le flou. Apprivoiser la précarité : un art rhétorique”.

Présentation de l’événement : Sous le titre « Le fragile et le flou. Apprivoiser la précarité : un art rhétorique », cette rencontre répond au désir de rendre hommage (au moins en creux) à un penseur original, un passeur, un précurseur même, bref, un maître, dont le nom n’évoque, aujourd’hui, plus grand-chose à personne (ou presque) : Eugène Dupréel (1879-1967). Plus exactement, il s’agit de mettre l’accent et d’explorer l’un des aspects originaux de sa pensée : l’idée ou principe de précarité dont la valeur est, pour lui, aussi bien technique que logique et épistémologique.

Précarité, le terme a de quoi surprendre. Il charrie, dans nos imaginaires collectifs, un monde trouble de représentations négatives ou dévalorisées. La précarité fait signe vers un manque, une menace, un risque. En elle, se logent, tout ensemble, flou, discontinuité, faiblesse. Autant de propriétés qui demeurent en porte-à-faux avec l’idéal de sécurité, de certitude et de transparence défendu, notamment, par les sociétés modernes. En somme, il ne fait pas bon être précaire. Plus précisément, il ne fait pas bon rester précaire. Au mieux, peut-il s’agir d’un état transitoire, d’un entre-deux (entre un vide et un plein), d’une voie d’accès à la stabilité.

Aussi, le présent colloque propose-t-il de mettre au défi nos réflexes sociaux et nos tropismes intellectuels ; il invite à une conversion du regard, à un changement radical de point de vue. Le but est d’éclairer les mécanismes de la précarité, de mieux comprendre le supplément qu’il peut y avoir à la reconnaître ou à l’insuffler, le prix particulier, supérieur qu’elle confère aux valeurs, aux arguments, aux notions (philosophiques, juridiques), aux choix, etc. Bref, dans quelle mesure, en quel sens et à quelles fins, un « moins » pourrait-il représenter un « plus » ? L’ambition est là : repenser l’articulation, la logique du lien entre force et faiblesse, plein et vide, ordre et désordre, rigueur et souplesse, apparences et réalité, pluralisme (des valeurs) et rationalité (des décisions). Le projet vise donc à réfléchir la valeur même (valeur pleine et forte) de la précarité, le surcroît d’efficacité qu’elle apporte, le recours pratique que peut représenter ce « manque » (ce moins) d’assurance et de contrôle – ou, mieux, cette chance de n’être pas assuré.

Disons-le sans détours, la rhétorique, domaine du plausible, du probable, du crédible, du flou, de l’ambigu, de l’indéterminé, du pluriel, de l’à peu près… est un monde traversé par la précarité. Un monde ouvert aux possibles et au doute, où il faut sans cesse (apprendre à) naviguer à vue. Après tout, la rhétorique n’est-elle pas un art qui consiste précisément à déclore le monde, à l’ouvrir ? Son horizon véritable n’est-il pas d’assouplir l’esprit, d’aider à pratiquer, à expérimenter notre précarité même, sans pour autant l’absolutiser, mais en l’assumant et en cherchant d’une certaine manière à l’apprivoiser ?

Finalement, notre visée principale reste de questionner les bénéfices de la parole rhétorique, ceux de sa pratique et de son expérience collective, tout en ayant dans l’idée de remettre le plein exercice de l’antique discipline au cœur du politique (au sens fort du terme) et de la citoyenneté.

Dates de la manifestation : 3-5 avril 2014
Lieu : Université Libre de Bruxelles – Maison des Arts
Email de contact : colloqueprecarite@gmail.com

Cet événement scientifique a reçu le soutien financier du F.R.S.-FNRS, du Centre de recherche en linguistique LaDisco, de la Faculté de Philosophie et Lettres de l’ULB, et de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Liste des conférenciers invités

– Marc ANGENOT (Univ. McGill)
– Sémir BADIR (U. de Liège)
– Alain BERTHOZ (Collège de France)
– Michel BRIAND (U. de Poitiers)
– Pierre CHIRON (U. de Paris-Est)
– Emmanuelle DANBLON (ULB, GRAL)
– Manfred KRAUS (Université de Tübingen)
– Salvatore DI PIAZZA (U. de Palerme & ULB, GRAL)
– Sebastiano VECCHIO (U. de Catane)

Personne responsable : Loïc NICOLAS – loic.nicolas@ulb.ac.be

Télécharger le programme

Télécharger l’affiche de l’événement

Journée d’étude du GRAL : « Les fonctions de l’épidictique : pratiques et frontières » (12 décembre 2013, ULB)

JOURNÉE D’ÉTUDE DU GRAL

Les fonctions de l’épidictique.
Pratiques et frontières

Jeudi 12 décembre 2013

Le genre de l’éloge et du blâme, que la tradition a conservé jusqu’à aujourd’hui sous le nom d’« épidictique », représente, trop souvent, le parent pauvre des études rhétoriques. Elles n’en retiennent, à de rares exceptions, que des traits convenus et généraux. Comme si, face à la puissance argumentative, face au sérieux viril du judiciaire et du délibératif, le genre épidictique – associé aux paroles dérisoires et aux discours convenus ; aux populistes et aux propagandistes de tout poil – ne pouvait occuper une place de choix dans la cité ni dans les esprits. Force est d’ailleurs de constater combien nos démocraties européennes, démocraties modernes, avides de transparence et d’expertise, n’ont cessé d’en réduire le rôle et les prérogatives dans nos institutions. À l’évidence, il demeure un véritable malaise, une méfiance, voir une défiance scientifique, sans doute aussi politique et éthique, face à ce genre de discours dont on ne sait trop que faire faute de le pratiquer, meilleure manière d’en éprouver les potentialités et la valeur. Cette Journée d’étude du GRAL invite à redonner un peu de consistance à ce genre-là. Il s’agit de repenser sa place dans le champ rhétorique, d’en explorer les outils, les ressources, mais aussi les détours sur lesquels s’appuie sa pratique, d’en questionner les usages (discrets ou ignorés) autant que les frontières. Quelles sont les fonctions (sociales, politiques, psychologiques) du genre épidictique ? Comment le pratique-t-on ? Peut-on s’y exercer ? Quels sont ses rapports à l’argumentation ? Quelle place accorder au blâme ? Quel est son statut face aux deux autres genres rhétoriques ? Comment s’articulent, en son sein, les couples : concorde / discorde ; accord / désaccord ? Autant de questions qui viendront nourrir nos travaux et les discussions de cette journée du GRAL consacrée à un genre qui pour être mal compris, n’en constitue pas moins, étrange paradoxe, la pierre angulaire d’une rhétorique bien comprise.

PROGRAMME

Claudie MARTIN-ULRICH (U. de Pau) : « Parénétique de la consolation. »
• Discutant : Emmanuelle DANBLON (ULB, GRAL)

Marco MAZZEO (U. de la Calabre) : « Une frontière de l’épidictique : l’ordalie et la pensée en action. »
• Discutant : Victor FERRY (F.R.S.-FNRS – ULB, GRAL)

Camille RAMBOURG (U. de Paris-Est) : « Éloge / blâme et prévention de l’auditeur : une frontière du genre épidictique. »
• Discutant : Benoît SANS (F.R.S.-FNRS – ULB, GRAL)

Loïc NICOLAS (F.R.S-FNRS – ULB, GRAL) : « L’épidictique de Chaïm Perelman : assise et pivot de l’édifice rhétorique. »
• Discutant : Salvatore DI PIAZZA (U. de Palerme, Eikos & ULB, GRAL)

La journée d’étude se tiendra de 10h00 à 17h00
Université Libre de Bruxelles (Campus du Solbosch)
Maison des Arts – Av. Jeanne, 56
1050 Bruxelles

Informations : gral@ulb.ac.be
Site de référence : http://gral.ulb.ac.be

Télécharger l’argumentaire de la rencontre

Télécharger le programme

Colloque international (Liège, 24-25 octobre) : « Figures du peuple : rhétorique et société »

COLLOQUE INTERNATIONAL

Liège – 24-25 octobre 2013
« Figures du peuple. Rhétorique et société »

Contacts :

Francois.Provenzano@ulg.ac.be
Emilie.Goin@ulg.ac.be

PROGRAMME

JEUDI 24 OCTOBRE 2013

09.00 – Accueil des participants et allocutions de bienvenue

09.30 – Émilie GOIN (Luxembourg/Liège) et François PROVENZANO (Liège) : « Énonciation, figures et société »

10.15 – Alain RABATEL (Lyon) : « À propos de deux stratégies opposées de caractérisation du peuple, ou comment catégoriser sans essentialiser »

11.00 Débat

11.15 Pause

11.30 – Alain VAILLANT (Paris) : « Les voix du peuple : une polyphonie en trompe-l’œil »

12.15 – Pierre POPOVIC (CRIST/Montréal) : « Le peuple en une syllepse. L’individuation collective dans Les Misérables de Victor Hugo »

13.00 Débat

13.15 Déjeuner

14.00 – Marc BONHOMME (Berne) : « Figures argotiques et construction d’un point de vue populaire dans les romans d’Alphonse Boudard »

14.45 – Laurent PERRIN (Paris) : « La voix de l’oralité dans le style de Céline : interjections, émotions et hyperboles »

15.30 Débat

15.45 Pause

16.00 – Nelly WOLF (Lille) : « Le peuple en toutes lettres »

VENDREDI 25 OCTOBRE 2013

09.00 – Dominique MAINGUENEAU (Paris) : « Le poète et les paysans. Réflexions à partir de Derniers sillons (1892) d’Emile Du Tiers »

09.45 – Jean-Pierre BERTRAND (Liège) : « Le peuple Rimbaud »

10.30 Débat

10.45 Pause

11.00 – Antoine JANVIER (Liège) : « L’intellectuel, le peuple et ses suppléments : remarques à partir du travail de Jacques Rancière »

11.45 Débat

12.00 Déjeuner

13.15 – Emmanuelle DANBLON (Bruxelles) : « Être citoyen : une fonction de la rhétorique qui s’apprend et qui s’exerce »

14.00 – Marianne DOURY (Paris) : « La place faite au peuple / la place prise par le peuple dans quelques dispositifs de démocratie participative »

14.45 Débat

15.00 Pause

15.15 – Aurélie TAVERNIER (Paris) : « L’expert participatif. Figures du savoir légitime à l’ère numérique »

16.00 Débat

16.15 – Jean-Marie KLINKENBERG (Liège) : Conclusions

Télécharger l’affiche de l’événement

Appel à communications – Colloque en rhétorique, 3-5 avril 2014 – « Le fragile et le flou »

L’équipe du GRAL est heureuse d’annoncer l’organisation d’un Colloque international en rhétorique du 3 au 5 avril 2014 à l’ULB. Cette manifestation a pour titre « Le fragile et le flou. Apprivoiser la précarité : un art rhétorique ». Nous vous invitons à consulter l’espace dédié sur le présent site.

Présentation de l’événement : Sous le titre « Le fragile et le flou. Apprivoiser la précarité : un art rhétorique », cette rencontre répond au désir de rendre hommage (au moins en creux) à un penseur original, un passeur, un précurseur même, bref, un maître, dont le nom n’évoque, aujourd’hui, plus grand-chose à personne (ou presque) : Eugène Dupréel (1879-1967). Plus exactement, il s’agit de mettre l’accent et d’explorer l’un des aspects originaux de sa pensée : l’idée ou principe de précarité dont la valeur est, pour lui, aussi bien technique que logique et épistémologique.

Précarité, le terme a de quoi surprendre. Il charrie, dans nos imaginaires collectifs, un monde trouble de représentations négatives ou dévalorisées. La précarité fait signe vers un manque, une menace, un risque. En elle, se logent, tout ensemble, flou, discontinuité, faiblesse. Autant de propriétés qui demeurent en porte-à-faux avec l’idéal de sécurité, de certitude et de transparence défendu, notamment, par les sociétés modernes. En somme, il ne fait pas bon être précaire. Plus précisément, il ne fait pas bon rester précaire. Au mieux, peut-il s’agir d’un état transitoire, d’un entre-deux (entre un vide et un plein), d’une voie d’accès à la stabilité.

Aussi, le présent colloque propose-t-il de mettre au défi nos réflexes sociaux et nos tropismes intellectuels ; il invite à une conversion du regard, à un changement radical de point de vue. Le but est d’éclairer les mécanismes de la précarité, de mieux comprendre le supplément qu’il peut y avoir à la reconnaître ou à l’insuffler, le prix particulier, supérieur qu’elle confère aux valeurs, aux arguments, aux notions (philosophiques, juridiques), aux choix, etc. Bref, dans quelle mesure, en quel sens et à quelles fins, un « moins » pourrait-il représenter un « plus » ? L’ambition est là : repenser l’articulation, la logique du lien entre force et faiblesse, plein et vide, ordre et désordre, rigueur et souplesse, apparences et réalité, pluralisme (des valeurs) et rationalité (des décisions). Le projet vise donc à réfléchir la valeur même (valeur pleine et forte) de la précarité, le surcroît d’efficacité qu’elle apporte, le recours pratique que peut représenter ce « manque » (ce moins) d’assurance et de contrôle – ou, mieux, cette chance de n’être pas assuré.

Disons-le sans détours, la rhétorique, domaine du plausible, du probable, du crédible, du flou, de l’ambigu, de l’indéterminé, du pluriel, de l’à peu près… est un monde traversé par la précarité. Un monde ouvert aux possibles et au doute, où il faut sans cesse (apprendre à) naviguer à vue. Après tout, la rhétorique n’est-elle pas un art qui consiste précisément à déclore le monde, à l’ouvrir ? Son horizon véritable n’est-il pas d’assouplir l’esprit, d’aider à « pratiquer », à expérimenter notre précarité même, sans pour autant l’absolutiser, mais en l’assumant et en cherchant d’une certaine manière à l’apprivoiser ?

Finalement, notre visée principale reste de questionner les bénéfices de la parole rhétorique, ceux de sa pratique et de son expérience collective, tout en ayant dans l’idée de remettre le plein exercice de l’antique discipline au cœur du politique (au sens fort du terme) et de la citoyenneté.

Dates de la manifestation : 3-5 avril 2014
Lieu : Université Libre de Bruxelles
Date limite pour l’envoi des propositions : 15 décembre 2013
Email de contact : colloqueprecarite@gmail.com

Personne responsable : Loïc NICOLAS (ULB, GRAL – F.R.S.-FNRS) – loic.nicolas@ulb.ac.be

Télécharger l’Appel à communications

Appel à contributions – Congrès SCER 2014 (Brock University, Canada, ON)

La Société Canadienne pour l’Étude de la Rhétorique (SCÉR) invite les chercheurs à soumettre des propositions de communication pour son Congrès annuel qui se tiendra en même temps que le Congrès 2014 de la Fédération Canadienne des Sciences Humaines (http://congress2014.ca) à Brock University (St. Catharines, Ontario) du 28 au 30 mai 2014.

Session thématique : « Rhétorique de la transgression » (Responsables : Loïc NICOLAS et Robert ALEXANDER)

Sessions générales : Comme chaque année, la SCÉR encourage les chercheurs-ses à soumettre des propositions sur des aspects plus généraux de la rhétorique :

• théorie de la rhétorique
• critique de la rhétorique / critique rhétorique
• histoire de la rhétorique
• la rhétorique dans la culture populaire
• médias et communication
• analyse du discours
• rhétorique du discours politique et social
• pédagogie de la communication / de l’argumentation
• la rhétorique et les médias
• sociolinguistique et sémiotique
• communication professionnelle et technique…

La communication ayant obtenu le prix de la meilleure communication présentée par un/e étudiant/e sera publiée dans la revue électronique de la société, Rhetor.

Date limite : 15 décembre 2013

Site de référencehttp://www.cssr-scer.ca/

Télécharger l’Appel à contributions

Événement: colloque « The Emergence of Consciousness in Animal and Human Behaviour: From Genetics to Cognition », 18-19-20 octobre 2013

L’équipe du Gral est heureuse d’annoncer le colloque « The Emergence of Consciousness in Animal and Human Behaviour: From Genetics to Cognition » qui se tiendra au Stanhope Hôtel, rue du Commerce, 9, les 18, 19 et 20 octobre 2013.

À cette occasion, notre collègue Axel Cleeremans présentera une communication intitulée « The Radical Plasticity Thesis: How we learn to be conscious ».

Télécharger le programme.

Conférence inaugurale du Colloque « Usages et Fonctions de la Rhétorique » – Alain BERTHOZ & Francis GOYET (16 mai 2013, ULB, Bât. Solvay, 16h)

Télécharger l’affichette de l’événement

COLLOQUE INTERNATIONAL

Usages et fonctions de la rhétorique

Regards interdisciplinaires sur la raison pratique

ENTRÉE LIBRE

Jeudi 16 MAI 2013

16h00

Allocution de Pierre de MARET, Pro-Recteur de l’ULB

Conférence inaugurale suivie d’un cocktail dînatoire

avec

Alain BERTHOZ & Francis GOYET

sur le thème

« Juger et décider dans un monde humain.

De la prudence des Anciens à la découverte

de la simplexité. »

ULB (Bât. Solvay, 5e étage) – Auditoire R42.5.503

Avenue F.D. Roosevelt, 42

1050 Bruxelles

Informations : rheto13@ulb.ac.be

Site de référence : http://rheto13.ulb.ac.be

Journées d’étude : « L’émotion argumentée », 6-7 septembre 2012, Lyon

JOURNÉES D’ÉTUDE

« L’émotion argumentée » – 6-7 septembre 2012, Lyon

Organisateurs : Alain Rabatel, Ida Hekmat, Raphaël Micheli, université de Lyon 1, Lyon 2 et Lausanne
Lieu : IUFM, 5 rue Anselme, 69004, salles des Conseils

Jeudi 6 septembre 2012

9h Accueil et ouverture

9h30-10h10 1. Heike BALDAUF (Université de Lyon, ICAR) : « ‘S’il vous plaît messieurs les politiques TAI SEZ VOUS’ : des émotions au service de l’argumentation sur le répondeur de Là-bas, si j’y suis »

10h10-10h50 2. Ida HEKMAT (Université de Lyon 2, ICAR) : « L’émotion argumentée autour des ‘caricatures de Mahomet’ : entre proposition et rejet d’un ethos indigné »

10h50-11h10 Pause

11h10-11h50 3. Alina OPREA (Université de Lyon 2, ICAR, Université Babès-Bolyai, Cluj-Napoca) : « Expression et gestion des émotions dans des talk-shows télévisés de type conflictuel »

11-50-12h30 4. Marty LAFOREST (Université du Québec), Diane Vincent (Université Laval) et Olivier Turbide (Université Laval) : « Le discours du repentir: de l’émotion comme mode de gestion de crise »

12-45-14h Déjeuner

14h-14h40 5. Guylaine MARTEL (Université Laval) : « La place et la prise en charge de l’émotion dans l’argumentation entre les Lucides et les Solidaires »

14h40-15h20 6. Alain RABATEL (Université de Lyon 1, ICAR) : « ‘C’est cela être juge, c’est être capable de se mettre à la place des autres’ : empathie et émotions argumentées »

15h20-16h00 7. Danièle TORCK (Université d’Amsterdam) : « A propos d’une émotion, ‘l’indignation’, et de son argumentation : un regard sur la polémique Hessel »

16h00-16h20 Pause

16h20-17h00 8. Iva NOVAKOVA & Julie SORBA (Université de Grenoble 3, LIDILEM) : « De la combinatoire à l’argumentation : quel profil pour quelle stratégie rhétorique ? »

Vendredi 7 septembre 2012

9h30-10h10 9. Raphaël MICHELI (Université de Lausanne) : « Dire, montrer et étayer l’émotion : esquisse d’une typologie des modes de sémiotisation verbale de l’émotion ».

10h10-10h50 10. Alain RABATEL (Université de Lyon 1, ICAR) : « Écrire les émotions en mode empathique »

10h50-11h10 Pause

11h10-11h50 11. Nicole BIAGIOLI (Université de Nice, Sophia-Antipolis) : « Le Langage des fleurs, Rhétorique émotionnelle et ‘code discursif’ »

11-50-12h30 12. Domitille CAILLAT (Université de Lyon 2, ICAR) : « Le traitement multimodal des discours rapportés directs à l’oral : procédés argumentatifs du recours aux émotions »

12-45-14h Repas

14h-14h40 13. Michel MUSIOL (Université de Lorraine, INTERPSY), Daniel COULON (LORIA) et Annie KUYUMCUYAN (ATLIF), « Éléments de description et d’analyse des modalités d’atténuation de l’affect dans la dynamique de l’interaction verbale à visée thérapeutique »

14h40-15h20 14. Aurélie CLÉMENSON (Université de Grenoble 3, LIDILEM), «Émotion affirmée et émotion argumentée dans des productions de lycéens »

15h20-16h00 15. Claire POLO (Université de Lyon 2, ICAR) : « La mobilisation des émotions dans les débats entre élèves sur une question socio-scientifique: compétence discursive « spontanée » et indice des normes argumentatives des élèves »

16h00-16h20 Pause

16h20-17h00 16. Table ronde

ARGUMENT

Depuis quelques décennies, l’analyse des émotions a pris un essor important dans les études consacrées à l’argumentation comme en analyse du discours ou dans les sciences de communication et de l’information (Mots 75), suivant en cela un cours parallèle aux travaux des historiens sur la construction sociale et culturelle de la sensibilité et donc des émotions. Parallèlement, les travaux en psychologie cognitive ou en sociologie constructiviste ont souligné la rationalité de la réaction émotive liée à l’évaluation d’une situation. L’opposition raison vs émotions, telle qu’elle est pensée par Elias (comme si les sociétés – ou du moins la société occidentale… – redoublaient le trajet des individus, en allant des émotions infantiles au rationalisme de la maturité), est désormais contestée dans les sciences humaines. Ce mouvement n’est toutefois pas uniforme dans les études sur l’argumentation, car d’aucuns rejettent la dimension argumentative des émotions (Van Eemeren et Grootendorst) ou traitent de « l’argumentation dans la langue » (Ducrot, Carel) indépendamment de cette entrée. Quoi qu’il en soit, les émotions font depuis deux décennies l’objet d’approches multiples, productives, comme en témoignent les travaux de Plantin (cf. notamment sa collaboration avec Traverso et Doury pour le colloque de 1997, dont les actes sont publiés en 2000 et son ouvrage paru en 2011), ou encore trois colloques en 2011 : L’émotion, de l’espace privé à l’espace public, XIXe-XXIe siècles (Paris Ouest, Paris Est Créteil Val de Marne, Paris Diderot, Panthéon Assas, Versailles-Saint Quentin en Yvelines) ; Cognition, Emotion et communication (Sorbonne Nouvelle, Université de Chypre) ; Les passions collectives : culture, politique et société (AISS, Sorrento).

On se propose d’analyser la place des émotions en discours, en interaction, et, plus spécifiquement le rôle des émotions en tant qu’elles font l’objet d’une argumentation (Plantin 2005), et donc qu’elles sont argumentables (Walton). Ce faisant, sans évacuer le rôle d’adjuvant d’un processus argumentatif, on privilégiera l’analyse de leur rôle argumentatif explicite.

Les travaux, après expertises, feront l’objet de deux publications, dans les revues Semen (Presses universitaires de Franche-Comté) et Le Discours et la langue (Université libre de Bruxelles)

Call for contributions: Non-verbal means of argumentation (IPrA, 15 sept. 2012)

L’équipe du GRAL a le plaisir de diffuser l’appel à contribution de notre collègue Igor ZAGAR (Professeur de rhétorique et d’argumentation à l’Université de Ljubljana) pour la prochaine conférence de l’IPrA (International Pragmatics Association).

NON-VERBAL MEANS OF ARGUMENTATION

Call for contributions

The INTERNATIONAL PRAGMATICS ASSOCIATION (IPrA) was established in 1986 to represent the field of pragmatics in its widest interdisciplinary sense as a functional (i.e. cognitive, social, and cultural) perspective on language and communication (see website: http://ipra.ua.ac.be). IPrA has its conferences every second year, and from 1999 (Reims, France), I regularly contribute to them by organizing panels on argumentation (some of them were organized together with Jean Goodwin, U. of Iowa).
The next IPrA conference is going to take place in New Delhi, 8 – 13 September 2012 (see website: http://ipra.ua.ac.be/main.aspx?c=.CONFERENCE13), and on this occasion Leo Groarke (U. of Windsor) and I plan to organize a panel on Non-verbal means of argumentation; we would like to explore not just visual, musical (sonic), gestural (mimical) and emotional elements of argumentation, but also (and possibly focusing on) smell, taste and touch as possible contributors to argumentation.
The overall panel proposal should be submitted by September 15 2012, while individual proposal to be presented within the panel should be submitted by November 1 2012.

If you are interested in this adventurous enterprise, please contact me (igor.zzagar@gmail.com) and Leo (groarke@uwindsor.ca) not later than September 10, stating your interest in the panel, giving us a working title of your contribution, and a short description of what you are planning to do.

I should emphasize, however, that one has to be an IPrA member at the time of the submission as well as at the time of the conference.

Dr. Igor Ž. Žagar, PhD
Redni profesor retorike in argumentacije/Professor of Rhetoric and Argumentation
Pedagoški inštitut/Educational Research Institute (U. v Mariboru/U. of Maribor & U. na Primorskem/U. of Primorska)
Gerbičeva 62
1000 Ljubljana
Slovenia
Tel./Phone (+386 1) 4201 265
Fax: (+386 1) 4201 266
E-mail: igor.zzagar@gmail.com, igor.zagar@guest.arnes.si
WWW: www.igorzagar.net

Appel à contribution : Colloque « Interpréter selon les genres », Université Cadi Ayyad, Marrakech (Maroc), 18-20 avril 2013

L’équipe du GRAL a le plaisir de diffuser l’appel à contribution du colloque « Interpréter selon les genres » (genres de discours, genres littéraires, etc.) qui se tiendra à l’Université Cadi Ayyad de Marrakech (Maroc), du 18 au 20 avril 2013. Cet évènement est organisé en partenariat avec l’Université de Liège (Sémir Badir), le pôle Praxitexte de l’Université de Lorraine, et le CEDITEC de l’Université de Paris-Est Créteil.

Ce colloque a pour objectif de répondre à la question du genre, longtemps cantonnée aux intérêts taxinomiques, de manière à en faire une catégorie essentielle pour l’interprétation. Pourquoi avons nous besoin des genres ? Comment cette catégorie est-elle construite par l’esprit humain pour comprendre des films, des émissions de télévision, des tableaux, des spots publicitaires, des articles de presse, des textes littéraires, des discours publics, des messages dans des réseaux sociaux, parmi bien d’autres productions langagières ?

Modalités de soumission des communications : Les propositions sont à adresser par voie électronique à : genre.marrakech2013@gmail.com avant le 20 octobre 2012. Les articles soumis décriront un travail original et novateur. Les contributions devront contenir un état de l’art et des références à des travaux antérieurs pertinents. Le résumé sera accompagné d’une page de renseignements pratiques comprenant : nom, affiliation, téléphone, adresse postale et électronique. Les résumés (ne dépassant pas 3000 signes) doivent être en Times 12 avec interligne simple et en format .doc (Word) ou .rtf. Les contributions feront l’objet d’une double évaluation anonyme par le comité scientifique. Le retour des propositions de contributions sera communiqué le 20 janvier 2013, et le programme du colloque sera diffusé le 1er mars 2013.

Conférenciers invités :
Patrick CHARAUDEAU, Université de Paris Nord, France
Dominique COMBE, ENS, Paris, France
Jacques FONTANILLE, Université de Limoges, France
François JOST, Université de Paris III Sorbonne-Nouvelle, France

Consulter le document de présentation

Call for Proposals : OSSA, « Virtues of Argumentation », 22-25 May 2013 (Windsor, ON, Canada)

Call for Proposals
Ontario Society for the Study of Argumentation (OSSA)
VIRTUES of ARGUMENTATION
May 22-25, 2013 – University of Windsor

Keynote speakers :

– Daniel H. Cohen, Department of Philosophy, Colby College
– Marianne Doury, Communication & Politics, CNRS ­ Paris
– G. Thomas Goodnight, Annenberg School of Communication, University of Southern California

The OSSA Organizing Committee invites proposals for papers that deal with argumentation, especially those that pertain to the practice of argumentation and its virtues.

Abstracts prepared for blind refereeing must be submitted electronically to the Program Committee no later than September 7, 2012, to  :

ossa@uwindsor.ca
(write Œ[your last name] OSSA abstract in the subject line).

Abstracts should be between 200 and 250 words long. Additional information on how to prepare proposals will be available on the conference website in the coming months : http://www.uwindsor.ca/ossa.

OSSA wishes to promote the work of graduate students and young scholars in the field of argumentation studies. Thus we strongly encourage submissions from this group.

The J. Anthony Blair Prize ($1000 CDN) will be awarded to the student paper presented at the Conference judged to be especially worthy of recognition. The competition is open to all students whose proposals are accepted for the  Conference. Canadian graduate students who need financial assistance in order to attend should advise us when submitting their proposals.

For the purpose of the Conference, a graduate student is one who has not completed her/his graduate program by September 7, 2012. (Additional information about this prize will also be available on the website).

Organizing Committee :

H. V. Hansen ­- C. W. Tindale – ­ C. E, Hundleby
University of Windsor, Ontario, Canada

Rhetoric in Society 4 – 15-18 janvier 2013 (Université de Copenhague)

L’équipe du GRAL a le plaisir d’annoncer l’organisation d’un Colloque en rhétorique sur le thème : « Contemporary Rhetorical Citizenship: Purposes, Practices, and Perspectives », à Copenhague, du 15 au 18 janvier 2013. Cet évènement est organisé par la Section de Rhétorique du Département « Média, Cognition et Communication » de l’Université de Copenhague.

Argumentaire scientifique : With the concept of rhetorical citizenship we want to draw critical attention to the ways in which being a citizen in a modern democratic state is in many respects a discursive phenomenon. Citizenship is not just a condition such as holding a passport, it is not just behavior such as voting; citizenship also has a communicative aspect: Some perform citizenship when they watch a political debate on TV or discuss a program about homeless people with their colleagues over lunch – or when, one day, they don’t duck behind the fence but engage their cranky neighbor in conversation about her views on city street lighting. Others enact citizenship when they engage in political debates on Facebook or Twitter or join their friends in coming up with the most poignant wording for a protest sign the day before a street demonstration. And for others still, « rhetorical citizenship » is a distant ideal far from the realities of their everyday life; because the legal citizenship, literacy, and media access that such a conception of citizenship often presupposes aren’t within their reach, their experience with rhetorical citizenship is one of exclusion.

Rhetoric, with its double character as academic discipline and practice, stands in a unique position to engage the linguistic and discursive aspects of collective civic engagement. Drawing on and in collaboration with neighboring fields of inquiry such as political science, discourse studies, linguistics, media studies, informal logic, practical philosophy and social anthropology, scholars of rhetoric are able to study actual communicative behavior as it circulates in various fora and spheres – from face to face encounters to mediated discourse. With our diverse theoretical and methodological backgrounds we hold many keys to pressing concerns such as the alleged polarization and coarsening of the ‘tone’ in public debate, the turning away from political engagement toward smaller spheres of interest, and the general difficulty in making politics work constructively in many parts of the world, not least the EU.We invite attendees – scholars, teachers, students, and citizens across a range of disciplinary traditions – to extend our knowledge of the social roles of rhetoric through theoretical and critical study, and to consider our roles as public intellectuals: how are we to name, describe, criticize, analyze, and, indeed, undertake or teach rhetorical action on matters of communal concern whether locally, nationally, or internationally?

We invite papers that help address questions such as, e.g.:

– How is rhetorical citizenship to be defined and developed as a critical frame for studying rhetoric in society?

– What conditions must obtain for rhetorical citizenship to be possible and thrive?

– What rhetorical processes and maneuvers can be observed in practitioners of rhetorical citizenship?

– How is rhetorical citizenship instantiated across genres, settings, and cultural or geographical settings?

– How is rhetorical citizenship experienced differently, even controversially, depending on power differentials and social or regional constraints?

– How can rhetorical history and pedagogy serve as a resource for contemporary theory, practice and critique of rhetorical citizenship?

– What disciplinary connections need to be made or reinvigorated for fruitful interdisciplinary work on rhetorical citizenship?

– What are potentials and pitfalls for sound and dynamic public rhetorical engagement?

– What is good and what is poor rhetorical citizenship?

Url de référence : http://rhetoricinsociety.hum.ku.dk/

Contact : RiS4@hum.ku.dk

Rencontre-débat: Stratégies énonciatives, effets argumentatifs et pathémiques, contraintes génériques.Liège,15/05/12

L’équipe du Gral est heureuse de vous annoncer la tenue d’une rencontre débat, le 15 mai prochain à l’Université de Liège: « Stratégies énonciatives, effets argumentatifs et pathémiques, contraintes génériques ».

Intervenants :

Alain RABATEL (Lyon-1), « Le choix d’une posture est-il contraint ou dépend-il de la liberté du locuteur ? Une réponse par la variable générique »

Driss ABLALI (Franche-Comté), « Le point de vue, question de genre ? »

La rencontre aura lieu le 15 mai 2012 , de 14h à 17h, à la Salle des professeurs (ULg, campus centre-ville, 1er ét. du bâtiment central).

Télécharger l’affiche de l’événement